.
La Négation de l'Enfer
Avant propos de Mgr. Athanasius Schneider
Dans le poème “La fin de Satan”, Victor Hugo, à travers une histoire épique et spirituelle qui met en scène Satan lui-même, explore les thèmes de la rédemption et de la grâce. Michel Canavaggio souligne les affinités évidentes qui existent entre les idées du New Age, les élucubrations ésotériques et gnostiques de notre temps, et les convictions religieuses de Victor Hugo, concernant les FINS DERNIÈRES.
Dans une première partie, en s’appuyant sur les graves avertissements de Notre-Seigneur à sainte Catherine de Sienne, à sainte Faustine Kowalska, et sur le Magistère pérenne de l’Eglise, il rappelle les enseignements de l’Église, Mystère d’iniquité, péché irrémiscible, dogme de l’enfer
Dans une seconde partie, en s’appyant sur le poème la fin de Satan, qui met en scène l’obsession hugoliene selon laquelle tout mal disparaîtra par un Retour des créatures à leur innocence originelle y compris des démons et de Satan en personne, il montre le caractère à la fois hérétiques et hétéroclites des convictions religieuses de Victor Hugo, basée sur un fausse miséricorde (“on ira tous au paradis”).
L’auteur dépasse l’alternative de deux extrêmes : d’un côté, le danger d’une théologie rigoriste qui ferait désespérer du Salut et de la Miséricorde de Dieu et de l’autre : une vision faussement rassurante, qui offre le paradis à tout être humain, quel que soit le mal qu‘il a pu commettre.
Michel Canavaggio ajoute, en annexe,un extrait du récit de la rencontre entre Don Bosco et Victor Hugo en 1883.