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Liste des produits de l'auteur HOUGHTON (Bryan)

Bryan Houghton est un prêtre catholique anglais né le 2 avril 1911 à Dublin et mort le 19 novembre 1992 à Montélimar. Britannique anglican, Bryan Houghton est issu d'une famille aisée très peu religieuse qui n’a qu’un rejet : le catholicisme romain. Sa famille l'éduque selon les normes sociales de cette époque qui sous-tendent très peu de marques d'affection entre ses membres : il est très jeune envoyé en pension en France. C'est là qu'à neuf ans, le jeune garçon va recevoir d’un camarade catholique une illumination qui guidera toute sa vie. À Bryan qui affirme que dans les offices protestants on parle sans cesse de Jésus, son camarade répond : « C’est ça, on y parle de Jésus. Ils sont sûrement très beaux. Mais ce n’est pas la messe. La messe EST Jésus »[2]. Cette perspective marque Bryan à vie et le conduira des années plus tard à se convertir au catholicisme. Ce qu'il fait en rupture avec les conventions sociales à presque 23 ans. Deux ans plus tard, il est à Rome pour devenir prêtre. Il est ordonné le 30 mars 1940 et sera pendant 29 ans curé de deux paroisses proches de Londres : d'abord nommé à Slough dans un quartier très populaire, il y crée la paroisse Saint-Antoine, et organise une communauté priante et fervente. En septembre 1954, Il est envoyé à Bury St Edmunds et prend la charge de curé de la paroisse. C'est là qu'il fait face, à partir du début des années 1960, à l'action de certains « réformateurs » catholiques dont les objectifs étaient de vider la religion catholique de sa substance en prétextant la volonté du concile. Le 29 novembre 1969, premier dimanche de l'avent, il démissionne de sa charge de curé, refusant de se faire imposer des pratiques liturgiques incorrectes[3]. Doté d'une fortune personnelle grâce à des héritages, il décide de s'installer dans le sud de la France, qu'il connaît depuis sa jeunesse. Le sud commençant là où l'on trouve des oliviers, il s'installe dans la région de Viviers. Il y achète une propriété et une chapelle (Notre-Dame de la rose) dans laquelle, avec l'autorisation de l'évêque du lieu, il va continuer à célébrer le forme tridentine du rite romain jusqu'à sa mort le 19 novembre 1992. Il repose au cimetière de Viviers en Ardèche. Dès les années 1960, il s'exprime régulièrement lors de conférences ou dans des journaux par des interventions incisives, pour apporter son témoignage de « converti par la messe ». Ancré dans la fidélité au pape et à la messe ancienne, l’abbé Hougthon était loin de suivre Marcel Lefebvre et son premier livre, La Paix de Monseigneur Forester en 1982, marquait ses distances avec le fondateur de la Fraternité Saint-Pie-X. Ce roman contenait des « propositions de paix liturgique », qui, si elles ne furent pas suivies d'effet immédiat, sont assez semblables à la situation de fin 2006. Il devient très ami avec le monastère du Barroux. Dans l'un de ses articles, consacré à un livre du cardinal Ratzinger, l'abbé Houghton écrit du cardinal, en 1986 : « Il ne fait pas de doute qu'il a l'étoffe d'un grand bonhomme. »

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