Si le propre de toute notion philosophique est de contenir d'une manière singulière toute la philosophie qui se risque en chacune des notions qu'elle rassemble, la chose se vérifie tout particulièrement du sens. "Sens" dit à la fois signification (des mots et des choses), direction, finalité, faculté de sentir. Or ce sont là, semble-t-il, les attributs mêmes de l'homme. Esprit incarné, l'homme a la faculté de saisir l'intelligible (la signification) à travers ses cinq sens, de s'interroger sur sa fin ultime et sur la direction temporelle (individuelle et collective : telle est l'idée d'un sens (de l'histoire) de la vie. La vie a-t-elle un sens ? La mort engloutit-elle tout sens ? Le hasard exclut-il la finalité? Dieu existe-il ? L´idéal du bonheur est-il réalisable ? Le mal et la souffrance rendent-ils absurde la condition humaine ? L´existence d´un sens (naturel et providentiel) de la vie est-elle compatible avec celle de la liberté ? L'empirisme logique et les "ontologies du soupçon", fruits du nominalisme médiéval, sont-ils fondés à exiger du langage qu'il renonce à la vérité, à sa recherche et à sa manifestation, pour le cantonner dans l'inflation des interprétations et des discours et du monde ? Autant de questions centrales qui sont abordées ici à la lumière renaissante d´un thomisme ouvert aux recherches modernes. La vie a-t-elle un sens ? La mort engloutit-elle tout sens ? Le hasard exclut-il la finalité ? Dieu existe-il ? L´idéal du bonheur est-il réalisable ? Le mal et la souffrance rendent-ils absurde la condition humaine ? L´existence d´un sens (naturel et providentiel) de la vie est-elle compatible avec celle de la liberté ? Autant de questions centrales qui sont abordées ici à la lumière renaissante d´un thomisme ouvert aux recherches modernes et ne craignant pas d´affronter Sartre, Camus et Derrida !