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Liste des produits de l'auteur CHARLIER (Henri et André)
Henri Charlier :
né le 18 avril 1883 à Paris 10e et mort le 24 décembre 1975 au Mesnil-Saint-Loup, est un peintre et sculpteur français, considéré comme l'un des plus importants artistes chrétiens de l'Entre-deux-guerres. Il est également l'auteur d'essais sur l'art et la musique. Henri Charlier (né le 18 avril 1883 à Paris 10e et mort le 24 décembre 1975 au Mesnil-Saint-Loup) est un peintre et sculpteur français, considéré comme l'un des plus importants artistes chrétiens de l'Entre-deux-guerres. Il est également l'auteur d'essais sur l'art et la musique. À partir de 1903, Henri Charlier est l'élève de Jean-Paul Laurens, à l'École des beaux-arts de Paris. Il entre à la Société de Saint-Jean en 1914 et expose en 1916 au salon des indépendants mobilisés, durant l'Exposition des arts liturgiques au pavillon de Marsan2. C'est à cette époque qu'il rencontre Maurice Storez, qu'il rejoint ensuite dans le mouvement de l'Arche (avec Maurice Denis, notamment)2. Il se lie aussi avec le compositeur chrétien Claude Duboscq. Son œuvre sculpturale est essentiellement religieuse. Il a créé de nombreuses statues, objets liturgiques, etc. Dans sa maison de Mesnil-Saint-Loup, située dans le département de l'Aube, il forme et accueille de nombreux autres artistes, dans un style qui vise à débarrasser l'art chrétien du style sulpicien. En 1925, il devient oblat auprès de la communauté olivétaine du monastère Notre-Dame-de-la-Sainte-Espérance à Mesnil-Saint-Loup. En 1928, il expose au Salon d'automne un Saint Vincent de Paul, linteau de porte, moulage sur une pierre en taille directe. Ses œuvres sont présentes dans nombre d'églises, surtout celles construites après la Première Guerre mondiale. Il a notamment réalisé le gisant de Dom Guéranger, à Solesmes. Il sculpta en 1920 une statue de sainte Ménehould érigée dans la capitale de l'Argonne. Il a réalisé des chapiteaux et d'autres sculptures pour l'église Saint-Joseph de La Bourboule4 (1941). Paul Claudel dit de lui : « Henri Charlier est un grand tailleur d’images, un de ces artistes suivant le cœur de Dieu dont il est parlé dans les livres Sapientiaux. Sa statue de saint Joseph à la Pierre-Qui-Vire est magnifique et j’en ai infiniment apprécié la polychromie. C’est une excellente voie. » De 1956 à 1975, il tenait la chronique liturgique de la revue Itinéraires de Jean Madiran, sous le pseudonyme de Minimus.
André Charlier :
pédagogue et enseignant, né le 25 décembre 1895 à Paris, ville où il meurt le 8 août 1971. Il est professeur et directeur de l'école des Roches et auteur de plusieurs ouvrages d'édification. Son père est franc-maçon et hostile au catholicisme, et il est élevé en dehors de toute préoccupation religieuse. Son frère, Henri Charlier, l'introduit au monastère des Bénédictins de Saint-Louis du Temple, rue Monsieur à Paris. Il est baptisé le 13 octobre 1914, à l'âge de 18 ans, puis est soldat pendant la Première Guerre mondiale. Il se marie en 1921 avec Marie Caquereau (1899-1940), ensemble ils ont trois enfants. Il est recruté comme professeur de lettres à l'école des Roches de Verneuil-sur-Avre par l'intermédiaire de Maurice Storez, fondateur avec Henri Charlier de l'Arche. Il est également maire de Pullay, sa commune de résidence, durant dix ans. Il est lié avec l'acteur et metteur en scène Jacques Copeau, qu'il fait venir aux Roches. Après une courte période de mobilisation comme officier de réserve en octobre 1939, il rejoint en octobre 1940 l'école des Roches repliée à Maslacq puis succède à Louis Garrone en tant que directeur de l'école en 1941. Il se remarie, après le décès de sa première épouse, avec une enseignante des Roches, Jeanne-Marie Duplâtre. Il y reste jusqu'en 1950, date à laquelle les cours de l'école reprennent dans l'ancien Collège de Normandie, à Mont-Cauvaire, où il reste jusqu'à sa retraite en 1962. C'est à ces derniers que Charlier adresse à partir de septembre 1942, ses "Lettres", réunies aujourd'hui en recueil sous le titre Lettres aux Capitaines. En 1947, se tient la première des Journées de Maslacq qui réunissent les élèves des classes terminales, des anciens, des professeurs et des conférenciers qu'André Charlier fait intervenir sur un thème donné. Viennent ainsi à Maslacq : Henri Charlier, Gustave Thibon, le Père de Tonquédec, Henri Massis, Jean Guitton, Louis Salleron... Les Cahiers de Maslacq paraissent sous l'impulsion de Francis Daure et de Jean Madiran, jeunes professeurs de l'école. Ces cahiers seront l'occasion d'articles de Charlier réunis plus tard en volumes, avec d'autres textes, sous le titre : Que faut-il dire aux hommes ?.
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